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Programme

Intervenants, par ordre alphabétique :

Camelia Beciu, École nationale de sciences politiques et administratives, Bucarest

Yves Bizeul, université de Rostock

Chantal Delsol, Académie des sciences morales et politiques

Jacques Dewitte, philosophe, traducteur et écrivain

Mireille Dietschy, Télécom Paris-Tech

David Duarte, université Jean Moulin Lyon 3

Paul Gradvohl, Centre de civilisation française et d’études francophones, Varsovie

Joseph Krulic, université de Paris-Est Marne-la-Vallée et Cour Nationale du droit d’asile

Catherine Marshall, université de Cergy-Pontoise

Jean-François Mattéi, université de Nice-Sophia Antipolis

Joanna Nowicki, université de Cergy-Pontoise

Michaël Oustinoff, ISCC-CNRS

Karolina Pietras, université de Lorraine

Czeslaw Porebski, université Jagellonne, Cracovie

Luciana Radut-Gaghi, université de Cergy-Pontoise

Henryk Wozniakowski, éditions Znak, Cracovie

Jean-Jacques Wunenburger, université Lyon 3

Michèle Weinachter, université de Cergy-Pontoise

Programme du colloque :

1. Rêve, utopie, mythes ou idéal ?

Quelles sont les notions qui étayent l’imaginaire européen ? Pourquoi a-t-on besoin d’une mythologie commune pour mener à bien le projet européen ? Notre constat de départ est que la relation à l’Autre est devenue le critère identitaire dans l’espace européen occidental d’aujourd’hui (plus jamais Auschwitz, plus jamais la colonisation, plus jamais le Goulag – qui commencent à entrer dans cette vulgate de la morale européenne). Il en résulte un impératif de la tolérance, de la cohabitation culturelle, de la diversité, du refus de tout discours qui mettrait en avant la race, l’identité ou la nation, assimilé à du nationalisme. On leur préfère le discours sur le patriotisme européen critique de Lipski, ou celui sur la communauté des citoyens de Schnapper. L’identité culturelle est ainsi associée souvent à l’essentialisme.

2. Désaccords et controverses

Quels sont les récits sur le passé commun des européens ? Sur les projets d’avenir ? Quelle est la place des spécificités nationales dans la définition des imaginaires et jusqu’à quel point peuvent-elles être en conflit ? Finalement, parle-t-on de la même chose à l’Est et à l’Ouest, ces notions sont-elles comprises de la même manière ? Dans ce deuxième temps il s’agira donc de comprendre d’où vient cette difficulté à communiquer les expériences et les représentations au sein de l’Europe.

3. Perceptions et représentations

Comment les médias expriment-ils les changements sociaux et l’apparition dans l’imaginaire d’un élément nouveau ? Comment des moments-clefs de l’histoire, comme Solidarność, ou la construction européenne ou l’adhésion européenne, modifient-ils les rêves collectifs ? Pourquoi les rêves actuels se confondent-ils parfois avec des mythes fondateurs ? Quelles sont les représentations propres aux valeurs culturelles européennes ?

4. De l’ambition universelle aux valeurs universalistes

Existe-t-il un conformisme de pensée, un mainstream européen qui permet d’échapper aux controverses ? Est-ce assimilable à ce que certains et que appellent le politiquement correct ou la langue de bois qui façonne désormais l’imaginaire des Européens ? De quoi est-il fait ? Occulte-t-il des tabous et, si oui, lesquels ? Comment les valeurs européennes sont-elles perçues dans le monde et comment agissent-elles sur l’imaginaire des (autres) peuples ?

PDF du programme à venir


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